Aujourd’hui on repart pour une balade sur la côte Est, du coup on se lève vers 5h pour esquiver au plus les bouchons du matin vers St-Denis, on en a eu quand même.
Après quelques virages, on trouve l’entrée du sentier, on se gare sur le parking le plus proche, on chausse nos chaussures, on lasse nos lacets, et nous voila partis pour de nouvelles aventures 😉 sauf qu’on avait pas vraiment prévu que contrairement à la veille ce sentier est très tropical, une flore très végétale (si on m’autorise à le dire comme ça), donc en gros c’est sympa les vingts premières minutes après on attend du renouveau, mais ça n’arrive pas de suite.
Départ sur le sentier vers le « trou de fer »
Le sentier commence par un chemin de planches en bois parfaitement bien accolées sur environ 1km, les 2km suivants sont à la fois plus chiant et plus funky, parce-que ça change, et parce-que ça avance moins vite 😉
Vers 10h30 (8h30 en métropole), j’ai tenté de joindre Élodie — ex-collègue, et collègue de Renaud — sans succès, petite pause en-cas, dans une bifurcation avec le sentier « Tour de la marre ».
De là, Renaud est retourné sur nos pas, et j’ai continué le chemin, quelques minutes plus tard je suis retombé sur un sentier bien défini avec des planches comme au début, j’appelle Renaud, et je lui dit que je vais jusqu’au bout 😉 sauf que je ne savais pas que j’avais encore 1km à faire, et du coup je l’ai fait en courant (autant que j’ai pu du moins), une fois arrivé au bout — impossible de se tromper — la cascade du trou de fer nous apparaît (sauf les jours de brume je suppose).
Renaud n'ayant pas été jusqu'au bout, je me suis mis en tête d'y aller en courant !
Voila le point de vu du trou de fer, au moins on ne peux pas manquer la fin de la piste XD
Désolé pour les traces sur l'objectif, il va falloir que je songe a changer d'appareil photo -_-
Les photos sont de médiocre qualité, car ce n’est pas l’APN de Renaud, mais mon petit Compact qui n’a plus d’écran LCD depuis 2 ans -_-
Il n’est pas encore 11h, je re-tente de joindre Élodie (voir mes photos de profil, où on me voit au téléphone), elle décroche, et tout ça pour quoi ? Pour la narguer, héhé ! Je suis méchant parfois 😉
Bon sans rire, j’étais bien trop crevé pour me faire le retour en vitesse de croisière sportive, donc j’ai marché le plus vite possible, j’ai du faire le retour en 1h20, pour un allez pratiquement identique (la montée des marches sur la fin ma tué).
Un peu plus de midi, on redescend sur St-Rose pour trouver de quoi grignoter ; 14h30, on choppe le premier snack que l’on trouve encore ouvert, on commande deux américains bouchons/frites, on prend des boissons fraîches, et on va se poser dehors.
Sur la petite terrasse deux autochtones ; on les salues, et on commence à parler plus ou moins, au bout de peu de temps le plus bourré (Aldo, taing je me souviens de son nom) veut absolument me parler kréol, qu’à cela ne tienne c’est le moment de s’y mettre… Vous avez déjà essayé d’apprendre d’un mec bourré ? Ou essayé d’apprendre un truc quand vous étiez bourré ? Ben c’est pareil, sauf qu’il ne me parlait pas une langue intelligiblement compréhensible xD J’ai retenu ceci :
Koman y lé ? = Comment ça va ?
lé la ! = Ça va !
Bien sûr ce n’est que plus tard que j’ai pu savoir comment l’écrire. Avec l’accent, au début je croyais que je devais répondre « Leila » (lé la), comme la cousine de Luke, du coup je rigolais tous seul comme un con, et il a pas essayé de m’en apprendre beaucoup plus.
Par la suite j’ai appris que le pont rouillé à l’entrer de la ville c’était Son pont et que j’ai cru que j’allais me prendre une rouste quand j’ai dit qu’il était rouillé… « Mais il est rouillé ton pont puisque je te le dis 😉 ». D’ailleurs c’est le pont des suicidaires, plusieurs personnes viennent dessus en pèlerinage pour mettre fin à leurs vie ; c’est fou ce qu’on apprend des locaux 😉
Pont rouillé de Aldo
En ce qui concerne Sophie, la deuxième personne autour de la table avant notre arrivée, elle nous a donné quelques coins sympa à visiter, l’église « Notre dame des laves », une petite combine pour peut-être pouvoir voir des dauphins. En plus d’avoir tenté tout comme Aldo de nous enseigner l’art du parlé kréol !
Une fois cette prise de contact avec les gens du coin, nous nous sommes remis en route pour terminer notre chemin, et surtout pour rentrer avant la nuit, et pouvoir prendre des photos sur le trajet.
Une petite halte à « Notre dames des laves » à St-Rose. Le lieu à pour grande particularité qu’une coulée de lave c’est arrêtée juste devant l’entrée de l’église, rendant le lieu encore plus culte qu’il ne pouvait l’être 😉
Notre Dame des laves
Par la suite nous nous sommes arrêtés brièvement pour admirer les cascades de « l’Anse des cascades ».
Cascades
Puis enfin nous avons rejoint le Sud par la route pour traverser les coulées de laves, c’est impressionnant comment là où la lave a coulée la flore a été annihilée, et que juste à coté, elle est florissante 😉 La dernière coulée de lave a permis de terraformer quelques dizaines de mètres supplémentaire à l’île 😉
Coulé de lave
La suite du voyage ne présente que peut d’intérêt, pas d’arrêt, pas de paysage, juste la nuit, et une envie de manger puis dormir 😉
Couché de soleil sur la route